Les gauchers représentent 12% de la population. Ils sont parfois sujet à de petites gênes du quotidien (des ciseaux qui ne pas adaptés à eux, par exemple). Or, s’il y a un domaine où ils s’affirment comme maîtres, c’est bien le sport ! Mais alors, pourquoi sont-ils si nombreux et si forts dans l’activité sportive ? Explications…
Les gauchers dans le sport en chiffres
Pour seulement 12% de la population globale, les gauchers sont surreprésentés dans le domaine sportif et particulièrement dans les sports d’opposition (tennis, boxe, escrime etc...). Par exemple, 50% des escrimeurs de haut niveau sont des gauchers, et ils représentent 23% des champions de badminton. Les chiffres les plus impressionnants sont au ping-pong. En effet 30% des meilleurs joueurs du monde sont gauchers, et 36 des 41 derniers champions de France de ce sport le sont également.
Quand la différence est une force
Notons un avantage technique : les gauchers sont plus habitués au jeu inversé. En effet, ils rencontrent forcément plus de droitiers et les déstabilisent donc plus facilement. De plus, ils ont, peut-être plus difficilement parfois mais plus sûrement, assimilé le jeu des droitiers. Ainsi, passer d’un jeu normal à un jeu inversé est donc beaucoup plus facile pour eux.
Un fonctionnement cérébral avantageux
Ils possèdent également un avantage physiologique : c’est l’hémisphère droit qui dirige la main gauche. Cette partie du cerveau gère la représentation dans l’espace, la notion des distances et la distinction des objets. Les gauchers sont ainsi plus réactifs et rapides dans leurs actions sportives, et s'affirment donc dans les sports nécessitants de bons réflexes ! En effet, une meilleure vision de l’espace d’action réduit le temps de traitement des informations. Que les droitiers se rassurent, il reste une chose pour laquelle ils sont meilleurs. C’est l’hémisphère gauche qui contrôle la main droite, ils possèdent donc une appréciation supérieure des longues distances. Ils sont donc plus précis, et plus fins dans leurs actions.
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