Les adultes qui sucent encore leur pouce : pourquoi et comment arrêter

Utilisée spontanément par les enfants ou encouragée par les parents pour éviter l’usage d’une tétine, la succion du pouce est un moyen de réconfort vers lequel les petits vont se tourner jusqu’à l’âge de 6 ans, voire jusqu’à l’adolescence. Toutefois, ce phénomène est rarement observé chez l’adulte, et quand il a lieu, c'est un acte assez mal compris. En voici les principales causes et quelques pistes pour arrêter de sucer son pouce à l’âge adulte.

Sucer son pouce à l’âge adulte : des causes variées

De la même façon que l’enfant recherche le réconfort, l’adulte qui suce son pouce le fait souvent pour trouver un apaisement dans une situation où il se trouve démuni.

Que cela soit la gestion des émotions, un TOC du même ordre que le rognage d’ongles ou du triturage de cheveux, chaque cas mérite la consultation d’un médecin psychologue pour trouver l’origine du réflexe.

Une régression en enfance ?

Pour certains, la question se pose : en effet, de grands suceurs de pouce se révèlent être de grands enfants, souvent fragiles et vulnérables, à tendance introvertie. Toutefois, les cas extrêmes ne sont pas les plus courants, et il s’agit souvent de l’expression naturelle de son enfant intérieur. Le travail du thérapeute sera de démêler les motivations de ce dernier pour permettre à l’adulte d’abandonner cette habitude.

Difficulté à exprimer ses émotions

L’adulte qui suce son pouce est également incertain quant à sa vie sociale : il a du mal à faire confiance et à exprimer ses émotions, mais n’hésite pas à aider son entourage et se montre souvent très serviable. Dans ce cas, la succion du pouce est une façon de se rassurer.

Thérapies pour comprendre et arrêter

Pour l’aider à ne plus en souffrir dans sa vie sociale et quotidienne, l’analyse du patient à travers une thérapie comportementale et cognitive est indiquée.

Des thérapies corporelles comme le shiatsu, la sophro ou le reiki seront utiles pour apprendre à gérer ses émotions et à les exprimer.

À noter : il est important de souligner que sans la volonté de l’adulte d'abandonner cette manie, rien n’arrivera. Le déclic peut mettre du temps à se produire et il faut se montrer patient !