On a du souci à se faire… La Nash, ou la maladie du foie gras, toucherait 6 millions de français. La cause de cette maladie est notre hygiène de vie, elle n’est donc pas prête d’être éradiquée…
La maladie de notre siècle
La Nash n’a pas de symptômes visibles, et c’est là un des premiers problèmes. Les médecins s’alertent : entre 25% et 30% de la population mondiale serait touchée. Ce chiffre, déjà important, serait sous-estimé selon les hépatologues travaillant à son étude. La naissance de ce mal est due à notre mode de vie. Nous sommes trop sédentaires et mangeons mal : beaucoup de gens sont victimes du diabète et de l’obésité. La Nash est une inflammation du foie entrainant des lésions hépatiques. Elle se ressent par une fatigue intense, mais lorsque cela se déclenche, la maladie est déjà installée. La seule façon de savoir si l'on est touché est de passer une biopsie.
L’obésité en première cause
Le foie est notre organe filtre. Il est celui qui transforme ce que l’on absorbe pour le fondre dans notre corps ou le rejeter. Ainsi, si le foie est dysfonctionnel, c’est tout notre corps qui en pâti. La Nash est une maladie dont une des premières causes serait le surpoids ou l’obésité. En effet, 1 homme sur 2 et 1 femme sur 3 touchés par cette maladie seraient en surpoids. Trop de graisse et de sucre ingérés pour un rythme de vie trop sédentaire… C’est pour cela que la Nash possède le surnom de maladie du soda. 20% des décès dus à la cette maladie ont pour cause des complications cardio-vasculaires.
La maladie ne prévient pas
5% des malades développeront un cancer du foie. Ce chiffre a suffisamment affolé les professionnels de la santé pour qu’un fond de donation, The Nash Education Program, soit mis en place. Il regroupe un comité scientifique français et la société Genfit, une grande entreprise de biotechnologie européenne. 1,9 millions d’euros ont été rassemblés pour sensibiliser la population à cette épidémie silencieuse. Le but de ce rassemblement est également de trouver un traitement, car aujourd’hui il n’en existe pas. Les recherches ont commencé il y a quelques années, mais s’intensifient au fur et à mesure de la prise de conscience autour de cette affection. En plus du traitement, il faut également trouver une façon plus simple de dépister cette maladie, car elle devrait selon les chercheurs s’intensifier durant les vingt prochaines années.
Ecrire un commentaire
Vous devez être connecté(e) pour rédiger un commentaire.