Si vous pensiez que le slow food était la tendance qui préconisait de manger doucement, détrompez-vous ! Cela va beaucoup plus loin que ça ! Il s’agit d’un réel mouvement de pensée et de consommation. On prône, ici, l’essence même de la bonne bouffe. Découvrez cette tendance qui vous informe sur la façon d'avoir le meilleur dans votre assiette !
La police du goût
Le slow-food, c’est prendre conscience de ce qu’on mange. D’où ça vient, quel est son goût véritable, et comment notre façon de consommer influe sur la nourriture ? Autant de questions que les adeptes de ce mouvement se posent avant d'ouvrir la bouche. Ces derniers affirment qu'on a tous un droit fondamental au plaisir de la nourriture. De cela découle un devoir de protéger la qualité des produits et les traditions qui les entourent. On parle donc de consommateurs informés. Les activistes se battent pour un nouveau modèle agricole qui prône qualité plutôt que quantité.
Les gourmands (ré)actifs
Carlo Petrini crée le mouvement slow food en 1986, pour contrer l’essor du fast-food. Cette tendance est maintenant devenue une organisation mondiale ! Elle regroupe 100 000 membres de 150 pays différents, et possède 1500 antennes locales. Parmi les inscrits, on trouve des chefs, des jeunes, des militants, des pêcheurs, des agriculteurs, des universitaires… La liste est longue ! Chez l’organisation Slow Food, on défend les abeilles, le bien-être animal et la pêche artisanale. En revanche, on se bat contre les OGM, les pesticides, l’accaparement des terres et le gaspillage alimentaire.
Un peu de philosophie
Le slow-food s’attache à un aspect philosophique bien actuel (bien qu’il ait 30 ans). Pour citer son créateur : « Il est inutile de forcer les rythmes de notre existence. L’art de vivre consiste à apprendre comment dédier du temps à chaque chose. ». On veut donc renouer avec le plaisir de l’instant, on savoure… On est é-pi-cu-rien ! Bien que créé il y a 30 ans, ce mode de pensée est bien actuel. D'ailleurs on peut observer depuis quelques années, un nouveau mode de pensée et d’action entraînant une baisse de la consommation de masse.
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